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URBANISME , AMENAGEMENT DU TERRITOIRE, LOGEMENT, MOBILITE

Ces dernières années, notre commune a été l’objet de nombreuses demandes de permis d’urbanisme déposées par des promoteurs immobiliers, pour des projets allant jusqu’à plus de 50 logements. Exemples : L’Epine/Fonds Delvaux, SCAM, Village/Cure, Tout-Vent, Ch. de Huy/Boissonnets, Wavre/Zaine, Ch. de Huy/Zaine, Inchebroux,… Il est plus que temps d’avoir une politique d’aménagement du territoire et urbanistique cohérente, avec une vision d’ensemble et des directives précises.

Villages propose :



1. Aménagement du territoire
  • Assurer une vue d’ensemble des projets d’urbanisation qui ont tendance à se multiplier de façon anarchique, afin de d’apporter une cohérence, au niveau d’un village, voire d’un quartier, aux réseaux de voiries, d’égouttage et d’approvisionnements en eau, gaz et électricité.

  • Prendre en considération la pertinence, pour chaque grand projet d’urbanisation, de se doter d’une plaine de jeu, d’une placette et/ou d’une salle commune, afin de favoriser la convivialité et les échanges entre les résidents et les habitants des alentours.

  • Ne plus accepter systématiquement la cession à la commune par les promoteurs, des voiries, des bassins d’orage, des noues, des plaines de jeux et autres placettes, pour en faire supporter les frais d’entretien et de remise en état par le budget communal. De telles cessions ne peuvent se justifier que par un réel usage public d’intérêt général.


2. Urbanisme
  • L’adoption du Schéma de Développement Territorial (SDT) par la Région wallonne donne l’occasion à notre commune de reprendre la main sur l’urbanisme en revoyant le Schéma de Développement Communal (SDC) adopté en 2015 par la majorité ARC-Ecolo, contre l’avis du groupe Villages. Cela implique de modifier de manière plus appropriée le périmètre de la centralité à Gistoux, et de revoir à la baisse les densités dans les sept autres entités, afin de préserver leur caractère villageois et leurs spécificités. La chaussée de Huy, seul axe de circulation de grande capacité, aura une densité en trafic, logements et commerces supérieure aux villages semi-ruraux dont le caractère résidentiel et peu dense doit être préservé.

  • Aboutir à la finalisation, attendue depuis 6 ans, de la charte de l’urbanisme, en vue de définir les grands principes et les lignes directrices à observer pour l’introduction d’une demande de permis d’urbanisme.

  • Dans le cas d’une demande d’urbanisation (lotissement), imposer une séance d’information destinée au public, avant l’élaboration du projet et avant l’enquête publique, pour promouvoir un dialogue entre le promoteur et les habitants.

  • Observer une harmonie dans le style des constructions envisagées, pour qu’elles s’intègrent de manière cohérente dans le quartier ou la voirie d’implantation.

  • Toute construction en zone d’aléa d’inondation devra offrir des garanties vérifiables que les immeubles construits seront à même de subir une montée des eaux trentenaire, sans provoquer de dégâts structuraux aux bâtiments ni de dommages aux voiries et habitations des alentours.

  • Améliorer l’accessibilité aux services de l’urbanisme et l’accueil du public pour l’informer et l’orienter dans ses démarches administratives, grâce aux actions suivantes :Mettre en ligne les dossiers des enquêtes publiques, tout en respectant le RGPD.
    Aménager les locaux actuels qui sont trop exigus, mal adaptés à la charge de travail croissante, et les rendre accessibles aux PMR.
    Assurer une permanence pour des consultations (mail et/ou téléphone) par un membre du service, afin de répondre aux nombreuses questions que se posent les candidats bâtisseurs, et pour lesquelles il n’est souvent pas nécessaire de passer par un rendez-vous sur place.
    Assurer des séances annuelles de rencontre pour chaque village de la commune, afin d’informer les habitants sur les chantiers et les permis d’urbanisme et d’urbanisation en cours, les projets envisagés, et de prendre connaissance des souhaits et idées exprimés à cette occasion. En bref, proposer aux habitants une participation citoyenne pour débattre de leur cadre de vie.

  • Assurer un suivi des dossiers :en informant la population via le journal communal Amalgame.
    en vérifiant la conformité des travaux aux permis délivrés. Dans le cas contraire, dresser un PV des infractions et sanctionner les abus.

  • Prendre en compte les nouvelles formes d’habitation et leur donner, si possible, un cadre réglementaire :Le logement intergénérationnel permet, par l’aménagement d’une maison devenue trop grande, la création de logements plus petits où peuvent se loger des générations différentes, afin d’y vivre en bonne harmonie.
    La colocation, formule avantageuse pour les personnes seules ou en couple. Cette formule mérite d’être encouragée en lui apportant un caractère légal.
    Les logements accessibles aux petits budgets, aussi bien pour l’achat que pour la location. Ceci via des accords avec les promoteurs ou par le biais d’une AIS (agence immobilière sociale). Ces logements ne devraient cependant pas représenter plus de 10% du nombre de logements d’un immeuble à appartements ou d’un lotissement.
    Les tiny houses qui seraient localisées sur un site propre qui leur serait consacré.

  • Etablir une cartographie des biens patrimoniaux classés de la commune, afin de les préserver.


3. Pour une mobilité durable
  • Faire un audit des endroits de la commune présentant des contraintes (rétrécissements, absence de trottoirs, revêtements, relief...) qui entravent la circulation des véhicules, vélos et piétons et dont il faut tenir compte pour maintenir la mobilité à un niveau acceptable. Proposer des solutions : mise à sens unique de certaines voiries, création d’aires de croisements, de trottoirs et de pistes cyclables, etc...

  • Eduquer et sensibiliser la population à la mobilité durable.

  • Mieux prendre en compte les aspects de mobilité dans l’octroi d’un permis : largeur des voiries permettant le croisement, stationnements suffisants hors voirie, réalisation de trottoirs pour les piétons

  • Rendre confortable et sécurisé le parcours en mode doux de la liaison entre le centre de Gistoux et le centre sportif du Ronvau.

  • Améliorer la mobilité pour le village de Longueville, qui a besoin d’être mieux desservi en matière de liaison avec les autres villages, tant en terme de transport en commun qu’en terme de déplacements à vélo.

  • Optimisons les services du taxi social du CPAS et ceux de Taxi-Seniors avec un logiciel unique pour les réservations de trajets.

  • Recourir à des technologies intelligentes pour assurer le covoiturage ou le partage de voitures et vélos.

  • Poursuivre le TAD (transport à la demande) avec le TEC dans les villages de Corroy et de Vieusart et examiner la faisabilité de son extension.

  • Mettre en place un PDS (Plan de Développement Scolaire) dans nos 5 écoles, pour diminuer l’usage de la voiture et promouvoir des déplacements en modes doux plus actifs et plus sûrs.

  • Signaler au moyen de dispositifs réfléchissants, les casse-vitesses et autres obstacles dangereux de nos voiries.

  • Entretenir régulièrement les sentiers intervillages, en particulier les sentiers forestiers.

  • Mieux signaler les passages piétons et les repeindre régulièrement.

  • Créer des zones 30 aux endroits judicieusement choisis par la commission communale “mobilité”.

  • Recourir à des contrôles de vitesse et de respect de tonnage en zones sensibles.

  • Imposer un minimum de 2 places de stationnement par logement pour tout nouveau projet immobilier, de façon à éviter le stationnement sur des voiries étroites.

  • Equiper les zones commerciales de dispositifs de parcage pour vélos

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